Le choix était osé, mais il n’a finalement pas payé. Ce mardi soir sur la pelouse du Bayern, Luis Enrique a décidé de titulariser Matvey Safonov en lieu et place de Gianluigi Donnarumma. Un choix dicté par la qualité au pied supérieure du gardien russe selon les dires du coach parisien. Une qualité qu’on a eu du mal à observer chez l’ancien de Krasnodar, en plus d’avoir été fautif sur l’ouverture du score adverse.
Luis Enrique et Joao Neves défendent Matvey Safonov
Alors oui, l’action est un chouïa litigieuse. Ce qui a notamment fortement agacé Marquinhos après la rencontre. Mais, au final, force est de constater que Lucho s’est planté. L’entraîneur du PSG a d’ailleurs assumé sa responsabilité, tout en protégeant Matvey Safonov. « La responsabilité est globale, c’est toute l’équipe, pour les bonnes ou les mauvaises choses. Il ne faut pas chercher de coupables. S’il y a un coupable, c’est moi », a-t-il lancé au micro de Canal+.
Même constat, ou presque, pour Joao Neves. Interrogé sur son partenaire russe en zone mixte après le match, le milieu de terrain portugais a souhaité envoyer un message mobilisateur. Nous nous sommes dits que nous allons rester ensemble, unis. (…) Tout le monde fait des erreurs. Ce n’est pas la faute de Safonov, c’est la faute de toute l’équipe. Nous allons rester unis », a rassemblé l’ancien lisboète.
Trois finales pour remonter la pente
Avec cette défaite sur le plus petit des scores, le PSG continue son chemin de croix en Ligue des Champions. Après cinq journées, les Rouge et Bleu pointent à une inquiétante 26e position. Et il ne reste plus que trois échéances pour inverser cette noire tendance : Salzbourg, Manchester City et Stuttgart. Trois échéances et trois finales à jouer.