Lucas Chevalier sort du silence et se lâche !

Après pourtant six derniers mois de grande qualité, le PSG a décidé de se passer de Gianluigi Donnarumma, aujourd’hui sous les couleurs de Manchester City. Motivé à l’idée d’avoir un gardien avec d’autres qualités, Luis Enrique a demandé à ses dirigeants de recruter Lucas Chevalier, alors au LOSC.

L’international français, vu comme l’un des meilleurs gardiens au monde, a avoué qu’il avait pris un bon temps de réflexion avant de dire oui au PSG. « Il y a eu de la réflexion de ma part, et avec mes proches. On sait que c’est différent avant même de l’avoir vécu (…) j’aurais pu faire d’autres choix ou rester dans mon confort à Lille et ne pas prendre de risque » a-t-il déclaré dans une interview accordée au Figaro.

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Lucas Chevalier se sent de mieux en mieux

Depuis son arrivée à Paris, Lucas Chevalier peine à convaincre. Il n’est pas toujours décisif lors des gros matches et les supporters commencent déjà à s’impatienter. Pourtant, le jeune gardien vient d’arriver et il n’est jamais facile de s’adapter à la vie parisienne.

« Je me sens de mieux en mieux. Mon arrivée s’est vraiment accélérée dans les derniers jours. (…) Le premier mois et demi, il y avait un peu d’inconfort. Je logeais encore à l’hôtel. Je suis quelqu’un d’assez routinier, assez carré, et là, c’était un peu le freestyle. (Rires) Mais, en même temps, j’étais excité, je sentais que c’était le bon moment pour partir de Lille. C’est vrai que, au tout début, ce n’était pas facile sur un plan général. Mais là, je commence vraiment à prendre mes habitudes, que ce soit au club, comment je m’entraîne, ou en dehors. J’ai trouvé mon logement, ce que j’aime faire et pas faire… Petit à petit, ça se met en place, et je commence vraiment à pouvoir être le plus performant possible sur le terrain. »

Ce que lui demande Luis Enrique

Et enfin, le portier du PSG s’est exprimé sur ce que Luis Enrique veut de lui. « Il a une vision du jeu, que ce soit collectivement ou individuellement. En l’occurrence, ce qu’il me demande est assez naturel pour moi, des choses très simples, comme d’apporter de la continuité dans le jeu pour éviter des passes inutiles et très dangereuses dans l’axe. Il me demande beaucoup de disponibilité et d’être le plus propre possible, il déteste que je prenne des risques. Ce n’est pas moi qui vais marquer le but, faire la passe décisive, mais je peux en revanche être le déclencheur. On est encore en train d’avancer, on va jouer de grosses écuries. »

À 23 ans, Lucas Chevalier a encore une belle marge de progression. Nul doute qu’avec de la confiance, il arrivera à retrouver une confiance perdue, ou en tout cas oubliée.