Ne l’enterrez pas trop vite, Lucas Chevalier a tout pour s’imposer au PSG

Après pourtant six mois de très haut niveau, notamment en Ligue des champions, le PSG a décidé de se passer de Gianluigi Donnarumma pour son futur. Le gardien italien, qui ne voulait pas se mettre d’accord avec la nouvelle grille salariale, a donc traversé la manche pour s’engager sous les couleurs de Manchester City.

Le club de la capitale, de son côté, a fait le choix d’engager Lucas Chevalier, brillant sous la tunique du LOSC. À seulement 23 ans, le Français a décidé de passer un nouveau cap dans sa carrière, lui qui n’a jamais manqué d’ambition depuis ses débuts de footballeur. Rapidement, il a pris place dans les cages parisiennes, en commençant par la victoire en supercoupe d’Europe face à Tottenham, où il s’est montré à son avantage lors de la séance de tirs au but.

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Malheureusement, la situation s’est dégradée au fil des matches avec quelques prestations manquées. Face à l’OM, il se loupe en début de rencontre, permettant aux Phocéens de remporter le match. Et dernièrement, il est loin d’être parfait sur le but encaissé face au LOSC par Ethan Mbappé. Pourtant doté d’un mental de fer, Lucas Chevalier peine à satisfaire son monde et de nombreux supporters commenceraient à s’impatienter.

L’ombre de Donnarumma traine derrière lui

Il faudrait cependant leur rappeler que Donnarumma n’a pas été brillant pendant ses quatre années au PSG. Il s’est régulièrement loupé, notamment en Ligue des champions, et a surtout sorti six derniers mois d’une très grande qualité. S’imposer dans les cages parisiennes n’a rien d’évident et beaucoup se sont cassés les dents. Lucas Chevalier va donc devoir travailler mentalement pour se mettre au niveau demandé. Et vu l’immense talent qu’il a entre ses gants, il n’y a aucune raison qu’il n’y arrive pas.

Jérôme Alonzo, ancien gardien du PSG, est bien placé pour le savoir. Sur RMC, il a tenu à prendre la défense du portier parisien. « Je pense qu’aujourd’hui, il n’est pas dans le chapeau 1, mais qu’il a tout pour y arriver dans les saisons à venir. Mais tu parles de Barça-PSG. Rappelez-vous avant avec (Kevin) Trapp dans les buts. Moi, au bout de cinq minutes, j’étais certain que Trapp allait se déchirer. Tu vois bien que l’attitude, il ne l’avait pas. (…) Le caractère, pour jouer au Paris Saint-Germain, tu l’as ou tu ne l’as pas. Est-ce que Lucas Chevalier finira par l’avoir ? Je pense que oui, mais aujourd’hui, on le compare à un gardien immense et qui était là, il y a quelques semaines encore. C’est compliqué pour lui ».

Lucas Chevalier a besoin de temps

La forme XXL de Gigio Donnarumma à Manchester City ne doit pas non plus l’aider dans sa confiance. En attendant, Luis Enrique compte toujours sur lui et n’hésite pas à le soutenir en conférence de presse. Après le match face au LOSC, il n’a pas voulu pointer du doigt son joueur, estimant que la frappe n’était pas évidente à sortir. Il est vrai que la présence, peu utile, de Beraldo, ne l’a pas aidé. Mais nul doute qu’avec un petit peu plus de confiance, et non de talent, il l’aurait sortie.

Laissons-lui donc le temps de se faire une place et de s’intégrer à son nouveau club. Les joueurs de champs ont souvent besoin d’au moins quelques mois pour s’y faire et c’est la même chose pour les gardiens. Pire, ils n’ont pas le droit à l’erreur, car cela se remarque beaucoup plus qu’un milieu de terrain. En grand chevalier, nul doute que Lucas arrivera à défendre l’arrière-garde parisienne ces prochaines années.