Vitinha brille encore face à Dortmund
Il n’a rien à se reprocher. Si certains joueurs sont passés à côté de leur demi-finale, d’autres, comme Vitinha, n’ont pas à rougir de leur prestation. Titularisé au milieu de terrain par Luis Enrique, l’international portugais, comme lors du match aller à Dortmund, a été l’un, si ce n’est, le meilleur joueur de son équipe mardi soir.
Solide défensivement et propre offensivement, Vitinha a réussi à tirer son épingle du jeu malgré une réalisation manquée par son équipe. Peu aidé par Fabian Ruiz et Warren Zaïre-Emery, l’ancien joueur du FC Porto a brillé dans l’obscurité. Il a été la plaque tournante et aurait même pu être décisif si sa magnifique frappe n’avait pas touché la barre transversale d’un Gregor Kobel décidément très heureux.
Une montée en puissance qui impressionne
Impressionnant depuis maintenant plusieurs mois, Vitinha ne cesse de monter en puissance et offre à la saison parisienne une magnifique éclaircie. À tout juste 24 ans, le milieu de terrain est l’avenir du PSG et nul doute que les dirigeants parisiens devront construire autour de lui pour espérer atteindre des sommets. Car même si le Portugais sait se montrer très performant, il devra trouver à ses côtés des joueurs de qualité pour lui permettre de briller encore plus.
Après la rencontre mardi soir, le milieu de terrain a endossé une certaine responsabilité dans cet échec, estimant qu’il avait la sensation d’avoir tout donné, mais que ce n’était certainement pas suffisant. « Ce n’est pas facile de parler maintenant. On sort avec la sensation d’avoir tout donné. J’aimerais remercier les supporters qui ont été incroyables. Encore une fois, on a tout donné, malheureusement ce n’était pas suffisant. Je pense que c’est le commencement d’un projet, mais ce soir (mardi), je ne sais pas quoi dire« .
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Timide dans la vie, Vitinha sait se métamorphoser sur les pelouses, jusqu’à devenir un joueur majeur, respecté par ses coéquipiers. Et contrairement à la saison passée où il avait franchement du mal à s’imposer, aujourd’hui, le Portugais dépose brique par brique les fondations de sa maison parisienne.