Sur la pelouse d’un Parc des Princes en fusion, Gianluigi Donnarumma prenait place dans les cages parisiennes mercredi soir lors du match face au FC Barcelone. Dans une très bonne période, l’Italien débarquait sur la pelouse avec le plein de confiance. Sauf que, l’ombre des grands matches a pris place sur la lumière.
Une passivité défensive sur le premier but
Pourtant, tout commençait bien pour le gardien parisien avec une bonne sortie sur Raphina dès le début de la rencontre. Il se retrouve ensuite en difficulté sur un corner après une sortie manquée qui aurait pu permettre aux Catalans d’ouvrir le score sans une intervention salvatrice de Nuno Mendes. Quelques minutes plus tard, Lewandowski déboule dans l’axe, efface sans aucune difficulté Vitinha, passe à Lamine Yamal qui centre et force Donnarumma à boxer le ballon.
Malheureusement pour le joueur du PSG, celui-ci va sur Raphina qui n’a plus qu’à frapper au but. Sur cette action, on peut noter un laxisme défensif, aussi bien de Beraldo, sur le centre, que de Marquinhos, sur son retour. Sans l’intervention de l’ancien portier de l’AC Milan, l’ancien Rennais peut conclure sans trop de souci. Dans son intervention, Donnarumma aurait peut-être pu mieux boxer le ballon, même si sa défense ne l’a pas aidé. Le tort est donc assez partagé.
Un dégagement manqué, une défense dépassée
Sur le second but, Beraldo, déjà peu brillant sur l’ouverture du score barcelonaise, loupe sa passe et met en difficulté ses coéquipiers. Donnarumma récupère le ballon et le dégage sans réellement viser un joueur parisien. Les Catalans peuvent ainsi attaquer et le caviar de Pedri, tout comme la finition de Raphina, sont tout simplement somptueux. On peut reprocher le dégagement de l’Italien, mais surtout, encore une fois, la passivité défensive.
Gianluigi Donnarumma aurait dû sortir sur le troisième but
Et sur le troisième but barcelonais, Gianluigi Donnarumma n’a cette fois-ci pas pu compter sur le soldat Nuno Mendes pour sauver ses arrières. İlkay Gündoğan frappe parfaitement le corner et le gardien italien, malgré sa très grande taille, décide de ne pas sortir et rend ainsi la mission délicate pour Marquinhos et Warren Zaire-Emery. Le Brésilien est trop court, et le Français lui, peut-être un peu surpris, ne saute pas du tout. Andreas Christensen peut donc placer sa tête tranquillement, mettant une logique responsabilité sur le dos de Donnarumma.
Sur les trois buts inscrits par le Barça, Gianluigi Donnarumma est coupable sur un but et demi. Il aurait dû mieux dégager son ballon sur le second but, mais surtout sortir sur le troisième. Le gardien italien, pourtant brillant en Ligue 1, rencontre un peu plus de difficultés sur la scène européenne. Il s’est déjà montré dans une situation délicate face au Real Madrid, mais aussi à la Juventus. La pression pourrait un peu trop presser ses grandes épaules et rendrait la vie du PSG un peu moins bonne. Il ne faut pas pour autant tout lui mettre sur son dos, Paris ayant réalisé une prestation collective décevante, aussi bien devant, au milieu que derrière.
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Ce qui est certain, c’est que le club de la capitale aura besoin d’un Donnarumma XXL au match retour pour espérer décrocher une qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions.
Guillaume.L