C’était le grand objectif de Nasser Al-Khelaïfi lors de la dernière intersaison. Randal Kolo Muani, natif de Bondy et international tricolore, a ainsi fait l’objet d’une transaction XXL entre l’Eintracht Francfort et le club de la capitale. Montant : 95 millions d’euros, avec bonus compris. Reste que, pour l’heure, l’attaquant ne convainc pas son monde. en terre parisienne Bien au contraire même puisqu’il occupe un rôle de remplaçant au sein de la rotation instaurée par Luis Enrique.
Randal Kolo Muani, un attaquant qui peine à enchaîner
Et pourtant, l’ancien nantais sortait d’une saison assez exceptionnelle en Bundesliga. Autant buteur que passeur, il s’est révélé particulièrement efficace. De quoi lui offrir une place en Équipe de France. Oui mais voilà, depuis son retour dans l’Hexagone, Randal Kolo Muani ne parvient plus à afficher ce visage déterminant. Trop brouillon dans ses prises de balle, peu inspiré dans ses déplacements et trop peu incisif sur le front de l’attaque, il va devoir rehausser son niveau de jeu. Ce dont il a parfaitement conscience, comme il l’a souvent expliqué.
Mais après sept mois dans la peau d’un joueur du PSG, le constat est bel et bien amer. Titulaire à la pointe de l’attaque face au FC Nantes ce samedi, il a d’ailleurs réitéré, proposant une copie largement en-deçà des attentes. Le problème étant que ses cartes risquent de s’amenuiser dans les semaines à venir s’il poursuit sur cette voie.
Le chrono tourne, mais…
Tout n’est pourtant pas à jeter. Statistiquement parlant, par exemple, il est actuellement le deuxième meilleur buteur du club avec un bilan de 9 buts et de 2 offrandes en 25 apparitions. Pas de quoi sauter au plafond certes, mais cela reste plutôt convenable. Surtout, ce transfert au PSG s’est fait dans un contexte assez particulier pour lui et le montant de celui-ci est également un poids à digérer. Attaché à Paris et désireux de rejoindre le PSG par tous les moyens, quitte à faire grève, Randal Kolo Muani a encore besoin de temps.
De temps pour se faire sa place. Mais oui, et c’est également le revers de la médaille, le PSG n’a pas forcément le temps d’attendre. À lui donc de mettre le turbo, sous peine d’être sacrifié dans les mois à venir… Il en a la capacité, c’est une certitude.
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